À la fin du mois, Metz inaugure une exposition de grande envergure sur l’artiste du XVIe siècle. Et puisque le protagoniste de bon nombre de ses portraits est la nourriture, découvrons ensemble comment l’on mangeait à cette époque, entre ingrédients, coutumes et recettes.
Dans la cuisine de la Renaissance, époque du peintre Arcimboldo, on aime mettre à l’honneur le plaisir de la présentation des plats et le soin tout particulièrement apporté au mariage des saveurs. Les menus sont notamment agrémentés de soupes à base de bouillon ou encore de lait mélangé avec des céréales et du riz. On y trouve également les pâtes telles que les vermicelles, les macaroni et les pâtes farcies. Les plats de résistance à base de viande comme le poulet et le gibier rencontraient un grand succès et on avait coutume d’enrouler les viandes dans une croûte de pain.
On utilisait également des épices provenants du Nouveau Monde comme la cannelle, la noix de muscade, les clous de girofle, ce qui donnait vie à des mélanges forts et sophistiqués. À la Renaissance, enfin, le soin apporté à l’art de la table est très important, c’est par exemple à cette époque que la fourchette fait son apparition dans de nombreuses familles issues de la noblesse. Catherine de Médicis “importe” en France de nouveaux légumes tels que l’artichaut que l’on peut par ailleurs retrouver dans les œuvres d’Arcimboldo.
Roberta Alberotanza (traduzione: Aurélie Lombardo)