Chanter, tout le monde sait le faire… Plus ou moins bien. Alors pourquoi ne pas rejoindre une chorale pour chanter en groupe et sous la direction d’un chef de chœur ? Même si aujourd’hui les répétitions se font virtuellement, il est toujours possible de se glisser dans un chœur.
Chanter dans un chœur c’est l’occasion de rencontres et d’émotions partagées. En voici trois exemples qui, de Paris à la Lorraine, accueillent toutes et tous les volontaires et vous feront, en plus, chanter en italien.
Sono solo canzonette, chorale féminine parisienne, a été fondée en 1997 par Paola Niggi, italienne qui vit et travaille à Paris. Ce beau nom a été choisi en hommage à Edoardo Bennato, auteur-compositeur-interprète napolitain. Il reflète bien toute la bonne humeur et la joie de vivre que ce chœur de femmes veut partager. Leur répertoire a été recueilli oralement. Il est fait de chansons populaires traditionnelles et de chansons de l’émigration italienne. Les choristes trouvent dans la chorale un moyen de se perfectionner ou d’apprendre la langue et la culture italiennes auxquelles elles sont très attachées.
Tante Voci, chorale mixte, est née à Metz en 2009 sous l’impulsion de Tania Pividori, membre du quatuor vocal Sanacore, élève de Giovanna Marini, ethnomusicologue italienne. Les polyphonies italiennes a capella font le succès de cet atelier vocal qui fait vivre ces chants traditionnels qui avaient pour but d’aider un enfant à s’endormir, de séduire une promise ou de rythmer les travaux des champs ou encore de soutenir les revendications ouvrières et paysannes. Tante Voci a associé le chœur Repetika de Paris ainsi que l’association La Tela en Italie dans la région du Frioul, dans le but de créer des passerelles musicales, surtout entre le Grand Est, et le Frioul, toutes deux terres de passage, de brassage, d’échange et de mixité culturelle.
Les Voix de l’Est, un chœur d’hommes, fait résonner la langue italienne a capella, à Aumetz et dans toute l’Europe. Fondé en 2014 par André Kogovsek, il regroupe des descendants d’immigrés venus de tant de pays dont l’Italie. Ils rendent ainsi hommage à leurs aïeux venus travailler dans la sidérurgie. Douze langues et dialectes font partie de leur répertoire. D’une belle puissance, ce chœur d’hommes est un hymne à la fraternité entre les peuples.
Ils préparent activement le Festival Viv’Arts Cité qui aura lieu à Herserange, Saulnes et Villers-la-Montagne près de Longwy le 26 septembre 2021.
Philippe Poivret