222 627 visiteurs en 2022: une fréquentation en augmentation de plus de 35 % par rapport à 2021 et des résultats en fin d’année qui retrouvent les niveaux de 2019 (+ 6%) avec un bon rythme de croisière

Après un premier trimestre 2022 encore très marqué par la pandémie, la fréquentation a retrouvé un bon niveau durant les mois qui ont suivi. Elle s’est particulièrement accélérée sur le dernier trimestre avec une hausse remarquable par rapport à 2021, retrouvant une fréquentation équivalente à 2019, dernière année sans fermeture des établissements culturels. Le second semestre a notamment vu le retour des publics scolaires, avec une augmentation de 33 % au troisième trimestre et un total de 25 000 élèves accueillis sur l’ensemble de l’année. De même, les touristes étrangers ont fait leur retour puisqu’ils représentent 22 % de l’ensemble des visiteurs (stable par rapport à 2019). Ils proviennent essentiellement des pays frontaliers : Allemagne 42 %, Belgique 12 %, Luxembourg 15 %, Pays-Bas 12 %. C’est également le cas pour le public francilien avec un taux de 13 % (14 % en 2019). Le profil des visiteurs est au rajeunissement. Ainsi, l’âge moyen des visiteurs est de 39 ans contre 46 ans en 2019. Un chiffre qui traduit les efforts déployés par le musée pour s’ouvrir tout particulièrement à la nouvelle génération.


La fréquentation par expositions et projets
 L’exposition L’Art d’apprendre. Une école des créateurs, présentée durant 176 jours (du 5 février au 29 août) a accueilli 86 888 visiteurs. Si elle a souffert de l’impact de la pandémie, elle a constitué une formidable opportunité pour 3 classes de collégiens issus de la métropole, de vivre une expérience unique au cœur du musée, avec la création d’une salle de classe au sein de l’exposition. Une première.

L’exposition Le musée sentimental d’Eva Aeppli, présentée durant 123 jours (du 7 mai au 14 novembre) a accueilli 92 568 visiteurs. Une belle reconnaissance pour cette artiste singulière méconnue du grand public dont c’était la première rétrospective en France. Parmi les expositions qui ont fermé en novembre, il s’agit de l’une des plus fréquentées au niveau national.

Refik Anadol a également fait sensation avec son projet Machine Hallucinations. Rêves de nature, durant l’été. Présentée du 11 juin au 29 août, cette installation monumentale dédiée aux N.F.T. a accueilli 53 034 visiteurs en 69 jours.

Mimèsis. Un design vivant, a accueilli depuis son ouverture le 11 juin, 102 614 visiteurs. Une fréquentation record qui conforte l’engouement du public pour l’art et le vivant. L’exposition, qui présente des œuvres majeures de design issues des collections du Mnam, fermera ses portes le 6 février prochain.

Les portes du possible. Art & Science-Fiction, qui a ouvert le 5 novembre dernier, jouit quant à elle d’une belle notoriété. Avec 32 003 visiteurs en moins de 2 mois, elle voit affluer un public plus jeune, sensible à ce genre à part qu’est la science-fiction.

Le projet participatif dans le Paper Tube Studio (PTS) de Shigeru Ban et Jean de Gastines. Rêver la ville idéale a également connu une extraordinaire fréquentation. Présenté depuis le 18 mai, il a accueilli plus de 20 000 visiteurs qui ont bâti des villes idéales. Il sera suivi dès le 2 février prochain par le projet Objet déductif : (dé)plier. Initié par l’artiste Kimsooja, il permettra aux visiteurs de découvrir l’art du pliage de papier.

Même succès pour Sculptures pour amoureux de Thomas Houseago présentée jusqu’au 24 avril prochain, ou encore l’installation La bataille des fruits de Slavs and Tatars, exposée durant la période estivale.

Le spectacle vivant n’est pas en reste avec 4 000 visiteurs accueillis en octobre pour le Week-end Danse porté par Boris Charmaz et Vinii Revlon. Enfin, les séances affichent complet pour les événements cinéma, danse, théâtre, ou encore conférences, programmés dans le cadre de l’exposition Les portes du possible. Art & Science-Fiction.

Les orientations 2023

Après une année bouleversée par la crise sanitaire et marquée par le conflit en Ukraine, l’objectif du Centre Pompidou-Metz est de se lancer avec optimisme et conviction en 2023, à travers une programmation ambitieuse et éclectique. Elle fera la part belle à des projets d’art moderne et contemporain avec La Répétition ; Suzanne Valadon, un monde à soi ; Lacan, l’exposition. Quand l’artiste précède le psychanalyste, permettant de faire découvrir à Metz des œuvres d’exception et de faire rayonner le Centre Pompidou-Metz à travers le monde.

L’institution offrira également une carte blanche au duo d’artistes phares de la scène contemporaine internationale, Elmgreen & Dragset avec l’exposition Bonne Chance. Enfin, les jeux vidéo seront aussi au rendez-vous pour séduire les nouvelles générations, avec l’exposition Worldbuilding, jeu vidéo et art à l’ère digitale inventée par Hans Ulrich Obrist.

(Communiqué de presse 6.01.23)

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