iic

Il Ministero degli Esteri ha annunciato qualche giorno fa la chiusura di altri tredici Istituti Italiani di Cultura (IIC) e sedi distaccate. Tra questi anche quello di Lussemburgo, considerato – nel blog ITALIANS di Beppe Severgini  http://italians.corriere.it/2013/12/05/istituti-dante-si-puo-fare/– insieme a quello di Strasburgo, una chiave per l’Europa.

La prima reazione è arrivata da parte degli intellettuali italiani  e d’origine italiana: lo scrittore e poeta pluripremiato Jean Portante, il direttore del Centre de Rencontre de L’Abbaye di Neumunester e attore, Claude Frisoni e Enrico Lunghi, direttore del Museo d’Arte Moderna (MUDAM) che insieme hanno scritto una lettera aperta al Presidente del Consiglio Enrico Letta. Riportiamo il testo della lettera in francese.

Noi di PassaParola Magazine ne condividiamo ogni parola e invitiamo i nostri lettori a mobilitarsi e firmare.

Chiunque voglia firmare è pregato di scrivere direttamente NOME E COGNOME a:

Jean Portante

jportante.livres@orange.fr

                                                                                                         **********************

De grâce, ne fermez pas l’Institut italien culturel

de Luxembourg!

Lettre ouverte à M. Enrico Letta, Président du Conseil italien et à son gouvernement

 

Monsieur le Président du Conseil,

Nous apprenons que votre ministère des Affaires étrangères s’apprête, pour des raisons budgétaires, à fermer l’Institut italien culturel de Luxembourg, et nous osons croire que la décision définitive n’est pas encore prise.

Nous osons le croire pour une raison toute simple. Depuis de longues années l’Institut culturel italien de Luxembourg a été non seulement le ciment d’une grande communauté italienne qui y retrouve, jour après jour, le battement de son propre pouls fait de musique – classique et populaire –, de chanson, de littérature, de théâtre, d’arts visuels, de cinéma, d’architecture, de gastronomie, de réflexion, bref d’une culture qui, à travers les siècles, a su rayonner dans le monde entier, ce dont tous les Italiens du Luxembourg, qu’il soient là depuis des générations ou soient des nouveaux arrivants, ne sont pas peu fiers.

Non, l’Institut a aussi permis de tisser des liens profonds entre les Luxembourgeois et les Italiens, et est devenu par là, une institution culturelle à part entière du pays, n’ayant rien à envier aux institutions grand-ducales avec lesquelles il a su tisser des liens étroits.

L’Italie, sa culture, en a été grandie, et nombreux ont été, et sont encore, les Luxembourgeois qui privilégient la patrie de Leonardo et de Dante quand il s’agit de partir en voyage, tant le patrimoine culturel de votre pays les fascine.

Fermer l’Institut italien de culture de Luxembourg équivaut à éteindre le souffle d’une culture ayant joué un rôle primordial au Grand-Duché. Un rôle que les directeurs successifs, Madame Giovanna Gruber, Madame Roberta Alberotanza et, aujourd’hui, Monsieur Francesco Neri, pour ne citer que les trois derniers, n’ont eu de cesse d’approfondir.

Laissez-nous rêver, Monsieur le Président du Conseil, que même en temps de rigueur budgétaire, la culture de votre pays continue de jouer un grand rôle dans l’épanouissement de l’humanité. Laissez-nous croire que ce n’est pas un Institut vivant, somme toute, avec des moyens financiers infimes, comparés à la tâche qu’il accomplit, qui va poser un grave problème au budget du gouvernement italien.

De grâce, Monsieur le Président du Conseil, ne permettez pas que les Italiens du Luxembourg, ainsi que les très nombreux Italo-Luxembourgeois du pays, sans oublier les Luxembourgeois tout courts et toutes les communautés internationales qui sont venues s’installer, ne deviennent orphelins de la culture italienne. De celle qui aujourd’hui se fait ou qui de tout temps s’est faite, et qui en grande partie arrive jusqu’à nous grâce à l’entremise engagée de l’Institut italien culturel.

De grâce, ne nous privez pas de votre ambassadeur le plus précieux dans notre pays.

 Jean Portante, écrivain, journaliste. Claude Frisoni, homme de théâtre, directeur du Centre culturel de rencontre Neumünster. Enrico Lunghi, directeur du Musée d’art moderne MUDAM.

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